released February 10, 2019

[EN] Nightwork: Live At The Sunset captures an amazing live performance in early 2010 from saxophonist Evan Parker, bassist Barry Guy, and percussionist Paul Lytton. The virtuosity and high communication level between these three improvisational masters is front and center for its two improvised pieces. There is a stark contrast in how the three work together in this trio versus the larger context of Parker's Electro-Acoustic Ensemble, creating a sound that appears brighter and more direct.
The opener, "Cohobation," starts off with Parker's slow tenor sax answered by Guy's bowed acoustic bass. Eight minutes later, Lytton's skittering drums enter and pick up the pace. A chase then ensues amongst the three, as Guy's rapid plucking kicks in right after the drums, with Parker blowing hard, muscular phrases. Eight more minutes later, the action and tempo slow down briefly, before returning to the breakneck pace, eventually slowing down once again for Guy's solo against a responsive Lytton. Moments later, Parker returns on soprano for a circular breathing solo, eventually met by Guy and Lytton, gently moving with Parker and guiding the piece to a close.
The shorter "Cupellation" opens with all three playing instantly in synch around Parker's bluesy melody. As the piece builds, Guy strums wildly, eventually leading to another engaging duet exchange with Lytton. Every stop, pull, pluck, harmonic, and slurred note that Guy plays seems to push right through the stereo speakers, with Lytton providing just the right space and tension. Parker reenters the dialogue slowly, as the piece accelerates before coming to an abrupt halt. Nightwork: Live At The Sunset presents some great seasoned playing that begs close and repeated listening. - All about jazz -

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[FR] Nightwork: Live At The Sunset capture une performance live exceptionnelle du saxophoniste Evan Parker, du contrebassiste Barry Guy et du percussionniste Paul Lytton au début de l'année 2010. La virtuosité et le niveau élevé de communication entre ces trois maîtres de l'improvisation sont au centre de ses deux pièces improvisées. Il y a un contraste marqué dans la façon dont les trois travaillent ensemble dans ce trio par rapport au contexte plus large de l'Ensemble Electro-Acoustique de Parker, créant un son qui semble plus lumineux et plus direct.
Le morceau d'ouverture, "Cohobation", commence avec le lent saxophone ténor de Parker auquel répond la contrebasse acoustique jouée à l'archet de Guy. Huit minutes plus tard, les percussions virevoltantes de Lytton entrent en scène et accélèrent le rythme. S'ensuit une poursuite entre les trois, avec le jeu rapide au pizzicato de Guy qui démarre juste après les percussions, tandis que Parker souffle des phrases puissantes et musclées. Huit minutes de plus, l'action et le tempo ralentissent brièvement avant de reprendre un rythme effréné, pour finalement ralentir à nouveau lors du solo de Guy face à un Lytton réactif. Quelques instants plus tard, Parker revient au soprano pour un solo en respiration circulaire, finalement rejoint par Guy et Lytton, se mouvant doucement avec Parker et guidant la pièce vers sa conclusion.
Le morceau plus court, "Cupellation", débute avec les trois jouant instantanément en synchronie autour de la mélodie bluesy de Parker. À mesure que la pièce se développe, Guy joue frénétiquement, conduisant finalement à un autre échange de duos captivant avec Lytton. Chaque arrêt, tiré, pincé, harmonique et note glissée que joue Guy semble traverser directement les haut-parleurs stéréo, Lytton offrant juste l'espace et la tension nécessaires. Parker réintègre lentement le dialogue alors que la pièce s'accélère avant de s'arrêter brusquement. Nightwork: Live At The Sunset présente un jeu expérimenté et captivant qui mérite d'être écouté de près et à plusieurs reprises. - All about jazz -